Captive Wildlife – Zoos

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Zoos,…

 


(Interview zoo de la Flèche  » Tout compte Fait » – France 2 – avril 2018 )


(Participation et intervention au « Nouveau Rendez-Vous » de Laurent Goumarre sur France Inter « ATLANTICO » – mars 2019)

Zoos, parcs animaliers, réintroduction et conservation des espèces phares: Discours ou réalité pour l’ensemble de ces structures?
Ils ont confondu le débat avec une rencontre sur la corrida… avec moi dans le rôle du taureau et 3 matadors visiblement pas prêts au moindre débat constructif sur le sujet.
En plus il a soit été impossible d’exprimer les arguments suivants (ayant la parole systématiquement coupée ou étant haranguée sur d’autres points sans rapport avec le sujet du débat par les représentants des zoos) ou alors que j’avançais des éléments… ils ont malheureusement été coupés au montage pour des raisons de timing ( le débat n’étant pas en direct ).
En voici quelques-uns:
-/ le nombre d’animaux sains que les zoos font naître et euthanasient chaque année juste pour attirer le chaland/ le public, et pire encore au motif dévoyé de la conservation. Ce sont des milliers d’animaux sains tués chaque année, de l’aveu même d’une directrice de l’EAZA qui estime ce chiffre largement sous estimé car il ne tient compte que des données des zoos faisant partie de leur groupe… soit moins d’une cinquantaine en France sur 300 zoos ayant une licence officielle (les enquêtes internationales Endcap- Born Free-Code Animal révèleraient près d’un millier de structures zoologiques rien qu’en France)! Cela laisse imaginer les tueries de masse, pardon euthanasies, qui y ont lieu.
-/ le greenwashing , les chiffres de ce business de la conservation
-/ ce qui relève d’obligations légales pour les zoos , qui les contraignent à financer , éduquer, sensibiliser le public et à développer le bien-être et le respect des besoins des animaux en vertu de normes internationales pour obtenir leur licence.
Rien à voir donc avec une prise de conscience ou une volonté spontanée et éthique de leur part de s’intéresser au bien-être de leur pensionnaires. L’Eurogroup for animals a même souligné que la taille réglementaire des cages dans les zoos serait encore 60 à 100 fois trop petite pour répondre aux besoins physiologiques de base de divers animaux sauvages.
-/ la réalité cachée de certains « programmes» affichés « de conservation » qu’ils financent.
-/ leur appellation fallacieuse de « réintroduction » d’espèces sauvages en liberté dans leur milieu naturel, quand il s’agit en réalité de mettre des animaux issus de la captivité dans un sanctuaire isolé /comme clôturé et vidé de leurs congénères ou prédateurs vraiment sauvages… comme sur une île surveillée sans accès aux terres où vit la faune sauvage.
Si, certes, ce genre d’initiative est bien mieux pour leur bien-être , cela n’a rien à voir avec les programmes de réintroductions d’animaux sauvages dans leur milieu naturel.
Là (dans ces initiatives), ils sont souvent nourris et accessibles au public, attirés sur des plateformes avec des bananes par exemple.
Les comportements qu’ils expriment sont donc souvent sans rapport et « dégénérés » par rapport à celui de leur espèce, à cause notamment de leurs conditions d’élevage en captivité dès qu’ils étaient petits et ils seraient donc incapables de survivre dans le vrai monde sauvage. Où ni leurs semblables ni le reste de la faune ne les comprendraient, situation résultant en agressions Etc (orang-outang, guépards, entre autres exemple).
-/ Idem sur le minimum d’individus nécessaires ( inexistants dans les zoos) pour justifier leur nouvelle stratégie affichée sur leur nouveau rôle de banque génétique… une stratégie, une réalité et un rôle de conservation contestés par divers scientifiques dont le Pr. Nouet et des ONG, fondations et autres institutions internationales ayant opéré des enquêtes sur plusieurs années sur les zoos européens.
-/ sans parler – hormis les maigres cas d’ongulés ou d’oiseaux qu’ils ressassent (bisons, chevaux de Przewalski, vautours fauves, oryx d’Arabie …) que la plupart des tentatives de réintroduction d’animaux sauvages dans leur milieu naturel se sont soldées par des échecs.
La majorité des exemples de réintroductions notamment de carnivores issus de la captivité, seraient donc établis comme des échecs et la preuve du rôle inopérant des zoos dans la conservation. Zoos prétendant élever et maintenir des animaux en captivité à des fins de réintroduction et de sauvegarde. Tout cela est corroboré par diverses sources et études internationales.
Les zoos français sembleraient aussi avoir une certaine tendance à faire de la communication sur le travail de conservation, étant surtout le fruit de zoos américains ou anglais, en le sous-entendant comme le fruit de leurs efforts, de même avec des réintroductions pour lesquelles ils ont donné quelques deniers… pour tout effort.
Les réintroductions sont l’objet d’institutions et de programmes internationaux dont on peut rarement prétendre que les zoos soient à l’origine. Donner une participation financière s’appelle du sponsoring ou un don et cela relève de leurs obligations légales et non d’une volonté désintéressée de contribuer aux efforts de conservation.
Ce serait un peu comme un don de quelques euros que nous ferions à une ONG luttant pour la survie et la protection des tigres, cela ne nous permet pas de dire que nous avons été les réintroduire sur place et que nous combattons les trafics.
Nous parlons bien ici de la plupart des structures – il y a évidemment des exceptions – reprises dans les rapports et enquêtes internationales établis entre autres par Endcap, Bornfree , Code Animal et appuyées par de grands spécialistes du monde sauvage et d’autres acteurs reconnus ainsi que des déclarations même de l’EAZA.
 
 
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